Pendant presque une semaine, les aventures d’un petit rongeur ont perturbé le quotidien de tout un quartier à Saint-Mandrier-Sur-Mer.
Caroline, 33 ans a laissé s’échapper le Chinchilla que lui avait confié son frère avant de partir travailler au Canada pendant un an. Elle raconte : « Anthony a décidé d’aller découvrir un autre continent en pleine pandémie. Du coup, au lieu d’être confiné en France, cet ingénieur de génie télétravail dans un appartement à Montréal. Il m’a confiés animal avec une seule consigne : ne jamais laisser sortir dehors. »
C’est ainsi que le lundi de Pâques, alors que les enfants cherchaient des chocolats dans les jardins, Caroline cherchait un rongeur à grandes oreilles.
Elle reprend : « Les premiers jours ont été terribles car j’étais seule à chercher, je culpabilisais et je n’avais aucun indice. Petit Pote, c’est son nom est sorti de sa cage pendant mon sommeil est à sauté par la fenêtre. Fort heureusement je sus une grande fan de la série New York Unité Spéciale. Alors, oui, ici, il n’y avait Dieu merci aucune histoire de sévices sexuels, mais je me suis inspirée des techniques de travail de l’inspecteur Olivia Benson : J’ai sonné chez les voisins, j’ai collecté des preuves, j’ai fait une planque dans ma voiture la nuit. Mais ce qui m’a sauvé la mise c’est le groupe Facebook « Tu sais que tu es de Saint-Mandrier Quand ». Là, les choses ont complètement changé. J’ai reçu des dizaines de personnes dans le quartier. Des gens qui prenaient des nouvelles, d’autres qui me disaient chercher en promenant leur chien. Ça fait tellement chaud au coeur. Je vie dans cette rue depuis 5 ans, je ne connais personne et soudainement tout le monde est impliqué ».
L’animal se cachait sous les jardins dans les canalisations.
L’animal a finalement était aperçu par un couple et un enfant qui ont essayé de l’attraper pendant une heure en vain. Plus tard, ce sont deux personnes âgées qui ont réussi à voir qu’il se cachait sous les jardins dans les canalisations.
Un piège à Chatons était la solution au problème.
Caroline termine : « Il était trop effrayé pour se laisser attraper. Toujours par les réseaux sociaux, j’ai été contacté par Juliette de l’association « Ch’Amis pour la vie ». Elle m’a prêté un piège à chatons qui se déclenche quand l’animal s’approche d’une gamelle. Et après cinq jours et quatre nuits de recherche, en dix minutes, le chinchilla état capturé. »
Soulagé et contacté au Canada par nos soins, Anthony conclut : « Je me sentais impuissant et triste, mais je savais que ma soeur ferait son possible pour retrouver Petit Pote … Cela étant dit, s’il vous plait, le lui confiez pas vos enfants. »