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vendredi 22 novembre 2024

« Un choc pour la vie  » au Lycée professionnel de la Coudoulière

En 2021, 2947 personnes ont perdu la vie sur les routes de France. Un chiffre en hausse de 16% par rapport à 2020, sans doute en raison des différents confinements observés durant la crise sanitaire, mais il n’empêche que le nombre des adolescents qui décident lors d’un accident de la route n’a jamais cessé d’augmenter durant ces années. En 2021, ils étaient 183 de tués à avoir moins de 18 ans, soit 30 de plus qu’en 2020 et 32 de plus qu’en 2019.

Au lycée professionnel de Six-Fours, chaque année, et toujours dans l’optique de sensibiliser les jeunes l’opération « Un choc pour la vie » est organisé.

Un accident provoqué sous les yeux des adolescents.

La première partie se déroule dans la cour, où Laurence, Pascal et Kevin Dragotto, une famille de pilotes professionnels sont chargés de présenter les conséquences d’un crash à 50km/h aux plus jeunes. Et l’exemple cité n’est malheureusement pas issu de leur imagination. Avec l’accord de la famille, pendant que Pascal est au volant et cause un accident, Laurence, micro en main, raconte l’histoire d’Alex, un jeune garçon dont la passion était le Stunt et qui a perdu la vie un matin en se rendant au Lycée. Il n’allait pas plus vite que la limitation de vitesse autorisée, mais le casque mal attaché sur la tête et croisant la route de Marc, un jeune commercial en voiture qui envoyé un texto à un client, sa vie s’est arrêté à un carrefour. Apres le choc avec un mannequin qui méduse l’assistance, et pendant que les pompiers de la ville font semblant de réanimer le personnage désarticulé, Laurence termine : « Je freine, je stop, ça n’existe pas dans la réalité. Dîtes vous que si la vitesse est doublée par 2, la distance d’arrêt, elle, est multipliée par 4. Comptez en plus de cela le temps de réaction ! Si vous allez trop vite, la moindre erreur peut-être fatale. »

Des chiffres à étudier en salle de classe. 

Une fois que les adolescents ont pu reprendre leur esprit, dans les salles de classes, plusieurs ateliers les attendaient:  Comment réagir en cas d’accident?, Étude de l’accident, Survivre à la route, Vulnérabilité en 2 roues, et enfin, la Sécurité Routière pourquoi ? Si les discussions étaient franches et donnaient quelques sueurs froides aux plus jeunes, dans un atelier on insistait sur une chose : « Ne vous pensez pas en sécurité sur la route en restant aux limitations de vitesse. Le danger peut venir d’ailleurs et l’accident peut être tout aussi dramatique. Soyez toujours en alerte pour vous et pour les autres. » Une professeure intervient : « C’est tout de même la vitesse qui tue. » Le secouriste reprend : « La vitesse est un facteur aggravant lors d’un accident, mais il n’en est pas souvent la cause première. Cette année nous avons fait un mort à Saint-Maximin, un homme sur un deux-roues qui était pourtant à moins de 60 km/h. Je suis un motard comme certains ici. Mais nous ne devons jamais oublier, que ce sont les deux-roues qui sont les plus touchés lors d’un accident. Nous ne sommes que 6% de pratiquants dans le var, et pourtant en tête dans tous les classements mortels. Même sans vitesse, le danger est partout. »

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En 2021, 2947 personnes ont perdu la vie sur les routes de France. Un chiffre en hausse de 16% par rapport à 2020, sans doute en raison des différents confinements observés durant la crise sanitaire, mais il n’empêche que le nombre des adolescents qui décident lors d’un accident de la route n’a jamais cessé d’augmenter durant ces années. En 2021, ils étaient 183 de tués à avoir moins de 18 ans, soit 30 de plus qu’en 2020 et 32 de plus qu’en 2019.

Au lycée professionnel de Six-Fours, chaque année, et toujours dans l’optique de sensibiliser les jeunes l’opération « Un choc pour la vie » est organisé.

Un accident provoqué sous les yeux des adolescents.

La première partie se déroule dans la cour, où Laurence, Pascal et Kevin Dragotto, une famille de pilotes professionnels sont chargés de présenter les conséquences d’un crash à 50km/h aux plus jeunes. Et l’exemple cité n’est malheureusement pas issu de leur imagination. Avec l’accord de la famille, pendant que Pascal est au volant et cause un accident, Laurence, micro en main, raconte l’histoire d’Alex, un jeune garçon dont la passion était le Stunt et qui a perdu la vie un matin en se rendant au Lycée. Il n’allait pas plus vite que la limitation de vitesse autorisée, mais le casque mal attaché sur la tête et croisant la route de Marc, un jeune commercial en voiture qui envoyé un texto à un client, sa vie s’est arrêté à un carrefour. Apres le choc avec un mannequin qui méduse l’assistance, et pendant que les pompiers de la ville font semblant de réanimer le personnage désarticulé, Laurence termine : « Je freine, je stop, ça n’existe pas dans la réalité. Dîtes vous que si la vitesse est doublée par 2, la distance d’arrêt, elle, est multipliée par 4. Comptez en plus de cela le temps de réaction ! Si vous allez trop vite, la moindre erreur peut-être fatale. »

Des chiffres à étudier en salle de classe. 

Une fois que les adolescents ont pu reprendre leur esprit, dans les salles de classes, plusieurs ateliers les attendaient:  Comment réagir en cas d’accident?, Étude de l’accident, Survivre à la route, Vulnérabilité en 2 roues, et enfin, la Sécurité Routière pourquoi ? Si les discussions étaient franches et donnaient quelques sueurs froides aux plus jeunes, dans un atelier on insistait sur une chose : « Ne vous pensez pas en sécurité sur la route en restant aux limitations de vitesse. Le danger peut venir d’ailleurs et l’accident peut être tout aussi dramatique. Soyez toujours en alerte pour vous et pour les autres. » Une professeure intervient : « C’est tout de même la vitesse qui tue. » Le secouriste reprend : « La vitesse est un facteur aggravant lors d’un accident, mais il n’en est pas souvent la cause première. Cette année nous avons fait un mort à Saint-Maximin, un homme sur un deux-roues qui était pourtant à moins de 60 km/h. Je suis un motard comme certains ici. Mais nous ne devons jamais oublier, que ce sont les deux-roues qui sont les plus touchés lors d’un accident. Nous ne sommes que 6% de pratiquants dans le var, et pourtant en tête dans tous les classements mortels. Même sans vitesse, le danger est partout. »

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Au lycée professionnel de Six-Fours, chaque année, et toujours dans l’optique de sensibiliser les jeunes l’opération « Un choc pour la vie » est organisé.

Un accident provoqué sous les yeux des adolescents.

La première partie se déroule dans la cour, où Laurence, Pascal et Kevin Dragotto, une famille de pilotes professionnels sont chargés de présenter les conséquences d’un crash à 50km/h aux plus jeunes. Et l’exemple cité n’est malheureusement pas issu de leur imagination. Avec l’accord de la famille, pendant que Pascal est au volant et cause un accident, Laurence, micro en main, raconte l’histoire d’Alex, un jeune garçon dont la passion était le Stunt et qui a perdu la vie un matin en se rendant au Lycée. Il n’allait pas plus vite que la limitation de vitesse autorisée, mais le casque mal attaché sur la tête et croisant la route de Marc, un jeune commercial en voiture qui envoyé un texto à un client, sa vie s’est arrêté à un carrefour. Apres le choc avec un mannequin qui méduse l’assistance, et pendant que les pompiers de la ville font semblant de réanimer le personnage désarticulé, Laurence termine : « Je freine, je stop, ça n’existe pas dans la réalité. Dîtes vous que si la vitesse est doublée par 2, la distance d’arrêt, elle, est multipliée par 4. Comptez en plus de cela le temps de réaction ! Si vous allez trop vite, la moindre erreur peut-être fatale. »

Des chiffres à étudier en salle de classe. 

Une fois que les adolescents ont pu reprendre leur esprit, dans les salles de classes, plusieurs ateliers les attendaient:  Comment réagir en cas d’accident?, Étude de l’accident, Survivre à la route, Vulnérabilité en 2 roues, et enfin, la Sécurité Routière pourquoi ? Si les discussions étaient franches et donnaient quelques sueurs froides aux plus jeunes, dans un atelier on insistait sur une chose : « Ne vous pensez pas en sécurité sur la route en restant aux limitations de vitesse. Le danger peut venir d’ailleurs et l’accident peut être tout aussi dramatique. Soyez toujours en alerte pour vous et pour les autres. » Une professeure intervient : « C’est tout de même la vitesse qui tue. » Le secouriste reprend : « La vitesse est un facteur aggravant lors d’un accident, mais il n’en est pas souvent la cause première. Cette année nous avons fait un mort à Saint-Maximin, un homme sur un deux-roues qui était pourtant à moins de 60 km/h. Je suis un motard comme certains ici. Mais nous ne devons jamais oublier, que ce sont les deux-roues qui sont les plus touchés lors d’un accident. Nous ne sommes que 6% de pratiquants dans le var, et pourtant en tête dans tous les classements mortels. Même sans vitesse, le danger est partout. »

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