« J’avais entre 400 et 500 plants en stock. Dans quinze jours, ces fleurs seront invendables », a raconté Romain Banliat au Télégramme lundi. « Les marchés sont annulés, mon magasin est fermé. Alors, sachant que les familles, dont certains sont mes clients, ne pourront pas se recueillir en ce moment, je me suis permis de fleurir les tombes. Je pense que dans des moments comme ceux-là, il faut être vraiment solidaire ».
« Le carnet de commandes est vide, mais dans les serres, les plants continuent de pousser », s’émeut Romain Banliat dans les colonnes du quotidien régional. « En temps normal, les mois de mars, avril et mai représentent 70 % de notre chiffre d’affaires. C’est un gros manque à gagner ».