Laurence Varela est membre de l’association des infirmières de la ville. Sur 122 professionnels qui officient sur la commune, 92 ont déjà rejoint cette dernière.
Outre le fait que l’association leur permette une meilleure organisation sur le territoire, elle leur permet également de monter des projets de proximité. D’ici, quelques mois, elles mettront une boite aux lettres, en partenariat avec l’association Les Papillons, dans toutes les écoles, collège et lycée de la ville. Ces dernières seront destinées à recevoir les petits mots des enfants et adolescents qui subissent des violences. Si cette idée est déjà effective dans 350 écoles partout en France, il a été constaté que 50% des mots récupérés dénonçaient du harcèlement scolaire. Le mois dernier, un grand-père a été jugé pour viol et agressions sexuelles après la dénonciation de sa petite fille, Lily, 13 ans, via l’une de ces boites aux lettres.