L’association Ch’amis pour la vie oeuvre à donner une seconde chance dans l’existence aux animaux accidentés ou abandonnés. Si l’organisme ne fonctionne pas comme un refuge, une armée de bénévoles agit toute de même lorsqu’une maltraitance est détectée ou qu’un animal semble être en errance ou en proie à la maladie. Dans ce cas-là, de nombreuses familles dites « d’accueils » , référencées par Juliette Chevron, présidente et fondatrice de l’association, récupèrent les animaux, les soignent et attendent qu’ils trouvent une nouvelle place dans un foyer aimant. Les frais sont à la charge de l’association qui collecte une petite cagnotte grâce à une subvention de la ville et des actions ponctuelles des bénévoles.
Ainsi, cette année encore, des chats ont pu être extirpés d’un milieu sauvage pour être réadaptés et confiés à des maîtres responsables. Ainsi, des portées de très jeunes chatons ont été récupérées dans une poubelle puis biberonnées par une bénévole à raison d’une tété toutes les trois heures, y compris la nuit, et des animaux accidentés ont été soignés. Mais depuis la semaine dernière, l’association a sur les bras un nouveau défis.
Alertée par une voisine, Juliette est allée récupérer un chat recouvert de plaies dans le dos. « Il est à vif. On ne sait pas si c’est de la maltraitance ou s’il s’est roulé dans un produit chimique. Quoi qu’il en soit, il n’est ni pucé, ni castré et personne n’a répondu à nos nombreux postes. Il est comme abandonné et en très mauvaises postures. » Si l’association a pris en charge les soins, elle peine à payer les derniers frais. Une cagnotte a été mise en ligne pour le nouvellement prénommé Nouky. Déjà 200€ ont été récoltés, mais ce n’est pas encore suffisant. « Parce qu’un malheur ne vient jamais seul, le vétérinaire s’est rendu compte qu’il était atteint du sida du chat. Les soins ne vont pas être faciles, ils seront longs et couteux, mais nous ne pouvons pas rester indifférents face à la souffrance animale. »
