Après avoir reliés le Trophée d’Auguste de la Turbie au vieux port de Marseille dans une course de relais de 282,2 km et avec un bouclier antique représentant à l’exactitude une pièce archéologique, les membres de l’association Sômaskia reviennent pour une exposition à la Maison du Patrimoine.
Reproduction de costumes d’époque, boucliers, panneaux explicatifs et même démonstrations le soir de l’inauguration, le club de pentathlon antique local a fait les choses en grand pour dévoiler tous les secrets des Jeux Olympiques antiques. Pour Vincent Torres-Hugon, président de l’association, ce temps après le passage de la flamme est le meilleur moment pour faire revenir dans les mémoires collectives l’importance du sport dans l’Antiquité et ses valeurs. Il raconte : « Il existait même une trêve sacrée pendant les jeux à l’époque. Les grands empires déposaient les armes juste avant le début des festivités. Ce temps accordé à la compétition et aux activités physiques était aussi un prétexte à mettre la diplomatie en avant. Parfois même, après les jeux, les guerres ne reprenaient pas. »
Jusqu’au 24 septembre prochain, vous pourrez pousser votre quête du savoir en vous rendant au 2 rue Denfert Rochereau et ainsi découvrir, par exemple, qu’à la fin des jeux, les athlètes victorieux partaient en procession jusqu’au temple de Zeus pour recevoir leurs récompenses après des sacrifices rituels. Et si la gloire des vainqueurs était dîtes éternelle, la honte des tricheurs elle aussi passait à la postérité. À Olympie, ces derniers encourraient des châtiments corporels ainsi que de lourdes amendes qui prenaient généralement la forme d’un financement d’une sature de Zeus érigée à l’entrée du stade … avec sur le piédestal le nom du tricheur ainsi que celui de sa ville, afin que jamais personne n’oublie qui avait osé lancer l’opprobre sur la compétition cette année-ci.