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jeudi 21 novembre 2024

Une intrigue inspirée par le patrimoine local à Ollioules

Devenue un espace muséal, la « Maison des têtes », hôtel particulier du XVIIe siècle réputé pour ses décors de gypseuses, sert de cadre à une énigme policière écrite par une ex-élue locale. 

Les moulures qui ornent ses murs lui ont valu le mystérieux surnom de « Maison des têtes ». Niché rue Gambetta, au coeur du centre ancien, c’est un ancien hôtel particulier XVIIe siècle. Très particulier. Qui a depuis longtemps tapé dans l’oeil d’Annick Buisson-Etienne, adjointe au maire d’Ollioules, déléguée au patrimoine durant près de 25 ans.

« Pour moi, entre ces murs, tout est chargé d’Histoire, et j’ai toujours ressenti de fortes émotions en venant ici. »

La ville s’est portée acquéreur de la bâtisse en 1996, mais il a fallu attendre 2018 pour que cette demeure fasse l’objet d’une importante rénovation de la part de TPM. « J’étais déjà éprise des lieux avant même les travaux, confie l’ex-élue ollioulaise. Pour moi, entre ces murs, tout est chargé d’Histoire, et j’ai toujours ressenti de fortes émotions en venant ici. Le temps dégradant la matière, il y a une atmosphère mystérieuse, quelque chose qu’inquiétant parfois avec les ombres qui se projettent sur les colonnes ou sur les visages qui ornent l’escalier. On peut imaginer des vies passées … » 

« Les choses se sont imposées d’elles-mêmes. »

Jusqu’à ce jour où, poursuit Annick, « Un personnage s’est invité dans mes pensées. Puis je l’ai imaginé prendre vie entre ces murs, et je me suis mise à écrire. Les choses se sont imposées d’elles-mêmes. Je savais que c’était là, en moi, mais je n’imaginais pas la forme que tout cela pouvait prendre avant que les mots ne se couchent sur le papier. » 

« Je me suis amusée à dépeindre la ville de l’époque. » 

Passionnée par le XVIIe siècle, Annick insiste: « Ce n’est pas un roman historique. C’est une balade dans l’imaginaire à un moment précis de la cour du roi Louis XIV, il y a un contexte politique et social, mais l’intrigue est une pure invention. Je me suis amusée à dépeindre la ville de l’époque. Le personnage principal se rend dans les lieux qui constituent notre patrimoine. On pourrait presque faire une balade historique de la ville livre en main. » 

« Le comte, curieux de tout va devoir inventer ses propres méthodes pour dénouer les mystères et faire triompher la vérité, au nom de l’amitié… » 

Mais c’est aussi une intrigue policière … « Il m’a fallu trois ans pour construire et parfois déconstruire cette histoire. J’ai placé quelques indices ici et là, et j’ai laissé le personnage principal menez son enquête à une époque où il n’existait ni détective ni inspecteur de police. Le comte, curieux de tout va devoir inventer ses propres méthodes pour dénouer les mystères et faire triompher la vérité, au nom de l’amitié… » 

Disponible en boutique, le livre sera également à la fameuse « Maison des têtes », devenue la Maison du patrimoine, dès que l’accueil du public y sera de nouveau possible.

(Disponible à la maison de la presse et Charlemagne La Seyne)

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Devenue un espace muséal, la « Maison des têtes », hôtel particulier du XVIIe siècle réputé pour ses décors de gypseuses, sert de cadre à une énigme policière écrite par une ex-élue locale. 

Les moulures qui ornent ses murs lui ont valu le mystérieux surnom de « Maison des têtes ». Niché rue Gambetta, au coeur du centre ancien, c’est un ancien hôtel particulier XVIIe siècle. Très particulier. Qui a depuis longtemps tapé dans l’oeil d’Annick Buisson-Etienne, adjointe au maire d’Ollioules, déléguée au patrimoine durant près de 25 ans.

« Pour moi, entre ces murs, tout est chargé d’Histoire, et j’ai toujours ressenti de fortes émotions en venant ici. »

La ville s’est portée acquéreur de la bâtisse en 1996, mais il a fallu attendre 2018 pour que cette demeure fasse l’objet d’une importante rénovation de la part de TPM. « J’étais déjà éprise des lieux avant même les travaux, confie l’ex-élue ollioulaise. Pour moi, entre ces murs, tout est chargé d’Histoire, et j’ai toujours ressenti de fortes émotions en venant ici. Le temps dégradant la matière, il y a une atmosphère mystérieuse, quelque chose qu’inquiétant parfois avec les ombres qui se projettent sur les colonnes ou sur les visages qui ornent l’escalier. On peut imaginer des vies passées … » 

« Les choses se sont imposées d’elles-mêmes. »

Jusqu’à ce jour où, poursuit Annick, « Un personnage s’est invité dans mes pensées. Puis je l’ai imaginé prendre vie entre ces murs, et je me suis mise à écrire. Les choses se sont imposées d’elles-mêmes. Je savais que c’était là, en moi, mais je n’imaginais pas la forme que tout cela pouvait prendre avant que les mots ne se couchent sur le papier. » 

« Je me suis amusée à dépeindre la ville de l’époque. » 

Passionnée par le XVIIe siècle, Annick insiste: « Ce n’est pas un roman historique. C’est une balade dans l’imaginaire à un moment précis de la cour du roi Louis XIV, il y a un contexte politique et social, mais l’intrigue est une pure invention. Je me suis amusée à dépeindre la ville de l’époque. Le personnage principal se rend dans les lieux qui constituent notre patrimoine. On pourrait presque faire une balade historique de la ville livre en main. » 

« Le comte, curieux de tout va devoir inventer ses propres méthodes pour dénouer les mystères et faire triompher la vérité, au nom de l’amitié… » 

Mais c’est aussi une intrigue policière … « Il m’a fallu trois ans pour construire et parfois déconstruire cette histoire. J’ai placé quelques indices ici et là, et j’ai laissé le personnage principal menez son enquête à une époque où il n’existait ni détective ni inspecteur de police. Le comte, curieux de tout va devoir inventer ses propres méthodes pour dénouer les mystères et faire triompher la vérité, au nom de l’amitié… » 

Disponible en boutique, le livre sera également à la fameuse « Maison des têtes », devenue la Maison du patrimoine, dès que l’accueil du public y sera de nouveau possible.

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Les moulures qui ornent ses murs lui ont valu le mystérieux surnom de « Maison des têtes ». Niché rue Gambetta, au coeur du centre ancien, c’est un ancien hôtel particulier XVIIe siècle. Très particulier. Qui a depuis longtemps tapé dans l’oeil d’Annick Buisson-Etienne, adjointe au maire d’Ollioules, déléguée au patrimoine durant près de 25 ans.

« Pour moi, entre ces murs, tout est chargé d’Histoire, et j’ai toujours ressenti de fortes émotions en venant ici. »

La ville s’est portée acquéreur de la bâtisse en 1996, mais il a fallu attendre 2018 pour que cette demeure fasse l’objet d’une importante rénovation de la part de TPM. « J’étais déjà éprise des lieux avant même les travaux, confie l’ex-élue ollioulaise. Pour moi, entre ces murs, tout est chargé d’Histoire, et j’ai toujours ressenti de fortes émotions en venant ici. Le temps dégradant la matière, il y a une atmosphère mystérieuse, quelque chose qu’inquiétant parfois avec les ombres qui se projettent sur les colonnes ou sur les visages qui ornent l’escalier. On peut imaginer des vies passées … » 

« Les choses se sont imposées d’elles-mêmes. »

Jusqu’à ce jour où, poursuit Annick, « Un personnage s’est invité dans mes pensées. Puis je l’ai imaginé prendre vie entre ces murs, et je me suis mise à écrire. Les choses se sont imposées d’elles-mêmes. Je savais que c’était là, en moi, mais je n’imaginais pas la forme que tout cela pouvait prendre avant que les mots ne se couchent sur le papier. » 

« Je me suis amusée à dépeindre la ville de l’époque. » 

Passionnée par le XVIIe siècle, Annick insiste: « Ce n’est pas un roman historique. C’est une balade dans l’imaginaire à un moment précis de la cour du roi Louis XIV, il y a un contexte politique et social, mais l’intrigue est une pure invention. Je me suis amusée à dépeindre la ville de l’époque. Le personnage principal se rend dans les lieux qui constituent notre patrimoine. On pourrait presque faire une balade historique de la ville livre en main. » 

« Le comte, curieux de tout va devoir inventer ses propres méthodes pour dénouer les mystères et faire triompher la vérité, au nom de l’amitié… » 

Mais c’est aussi une intrigue policière … « Il m’a fallu trois ans pour construire et parfois déconstruire cette histoire. J’ai placé quelques indices ici et là, et j’ai laissé le personnage principal menez son enquête à une époque où il n’existait ni détective ni inspecteur de police. Le comte, curieux de tout va devoir inventer ses propres méthodes pour dénouer les mystères et faire triompher la vérité, au nom de l’amitié… » 

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