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mercredi 6 novembre 2024

Une journée de comptage des oiseaux à Notre Dame

Les membres de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) sont plus mobilisés que jamais. Ce dimanche, à l’occasion de la journée européenne de la migration, ils se sont rendus par poignée à La Chapelle Notre-Dame du Mai, nichée à 350 mètres de haut, au sommet du Cap Sicié, afin d’observer la biodiversité. Si un épais brouillard les a empêché en début de journée de dénombrer les volatiles, ils ne perdaient pas espoir. Véronique, coordinatrice du groupe local raconte : « En fin d’après-midi, nous allons voir apparaître des papillons bleus en partance pour le Maroc. Comme certains oiseaux, actuellement, ils sont dans notre massif pour faire des réserves. Ils mangent les insectes tant que possible, puis quand les nuits deviendront trop fraiches, ils partiront de l’autre côté de la Méditerranée … ou pas. »

Des changements de comportement.

Car si des journées de comptage sont organisées aux quatre coins du monde, plusieurs fois dans l’année, c’est pour se rendre compte, entre autres, des possibles changements d’habitude des espèces. Veronique reprend : « Pour ces papillons par exemple, certains observateurs en Andalousie se sont rendus compte qu’ils prenaient leurs aises l’hiver chez eux et ne faisaient plus la traversée. D’autres oiseaux en font de même comme la grue cendrée qui ne poursuit plus ses efforts jusqu’à l’Afrique. Elle s’économise elle aussi. C’est une conséquence directe du réchauffement climatique. » Des cigognes dans le sud de la France cet été, des tortues qui pondent sur la Côte d’Azur, des oiseaux qui cessent leur migration (…) si les bouleversements sont nombreux, Véronique, se dit « pleine d’espoir ».

Vers une nouvelle adaptation ?

 Celle dont la passion première est l’étude des plantes poursuit : « Les Acacias, les Mimosas … tous ces arbres que nous avons l’habitude de voir à l’état sauvage ont été importés de Moyen-Orient et ont mis des centaines d’années à s’établir. Peut-être que si l’homme prend conscience des choses et cesse de détruire l’environnement, les espèces pourront survivre. Des cigognes sont arrivées jusqu’en Espagne cette année et le pays a installé de grands nichoirs pour que ces dernières, habituées à l’architecture Allemande et Anglaise puissent tout de même nicher en hauteur, c’est un bon signal. » Un second bénévole soulève un autre problème : « Il ne faut pas oublier les conflits de territoire inter-espèce. Si tout le monde s’établit dans un même périmètre, ce sera problématique de toute manière. » 

Aider la nature.

En attendant que la nature fasse ses choix, les bénévoles sont unanimes. Ici, les températures sont en hausse et cela provoque surtout un stress hydrique à la biodiversité. « Alors dès que vous le pouvez, laissez un bol d’eau dans votre jardin sur votre balcon. C’est une constante dans la nature, toutes les espèces ont besoin de boire. » 

Prochaine rencontre : dimanche 8 octobre de 9h à 17h

 

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Une journée de comptage des oiseaux à Notre Dame

Les membres de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) sont plus mobilisés que jamais. Ce dimanche, à l’occasion de la journée européenne de la migration, ils se sont rendus par poignée à La Chapelle Notre-Dame du Mai, nichée à 350 mètres de haut, au sommet du Cap Sicié, afin d’observer la biodiversité. Si un épais brouillard les a empêché en début de journée de dénombrer les volatiles, ils ne perdaient pas espoir. Véronique, coordinatrice du groupe local raconte : « En fin d’après-midi, nous allons voir apparaître des papillons bleus en partance pour le Maroc. Comme certains oiseaux, actuellement, ils sont dans notre massif pour faire des réserves. Ils mangent les insectes tant que possible, puis quand les nuits deviendront trop fraiches, ils partiront de l’autre côté de la Méditerranée … ou pas. »

Des changements de comportement.

Car si des journées de comptage sont organisées aux quatre coins du monde, plusieurs fois dans l’année, c’est pour se rendre compte, entre autres, des possibles changements d’habitude des espèces. Veronique reprend : « Pour ces papillons par exemple, certains observateurs en Andalousie se sont rendus compte qu’ils prenaient leurs aises l’hiver chez eux et ne faisaient plus la traversée. D’autres oiseaux en font de même comme la grue cendrée qui ne poursuit plus ses efforts jusqu’à l’Afrique. Elle s’économise elle aussi. C’est une conséquence directe du réchauffement climatique. » Des cigognes dans le sud de la France cet été, des tortues qui pondent sur la Côte d’Azur, des oiseaux qui cessent leur migration (…) si les bouleversements sont nombreux, Véronique, se dit « pleine d’espoir ».

Vers une nouvelle adaptation ?

 Celle dont la passion première est l’étude des plantes poursuit : « Les Acacias, les Mimosas … tous ces arbres que nous avons l’habitude de voir à l’état sauvage ont été importés de Moyen-Orient et ont mis des centaines d’années à s’établir. Peut-être que si l’homme prend conscience des choses et cesse de détruire l’environnement, les espèces pourront survivre. Des cigognes sont arrivées jusqu’en Espagne cette année et le pays a installé de grands nichoirs pour que ces dernières, habituées à l’architecture Allemande et Anglaise puissent tout de même nicher en hauteur, c’est un bon signal. » Un second bénévole soulève un autre problème : « Il ne faut pas oublier les conflits de territoire inter-espèce. Si tout le monde s’établit dans un même périmètre, ce sera problématique de toute manière. » 

Aider la nature.

En attendant que la nature fasse ses choix, les bénévoles sont unanimes. Ici, les températures sont en hausse et cela provoque surtout un stress hydrique à la biodiversité. « Alors dès que vous le pouvez, laissez un bol d’eau dans votre jardin sur votre balcon. C’est une constante dans la nature, toutes les espèces ont besoin de boire. » 

Prochaine rencontre : dimanche 8 octobre de 9h à 17h

 

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Des changements de comportement.

Car si des journées de comptage sont organisées aux quatre coins du monde, plusieurs fois dans l’année, c’est pour se rendre compte, entre autres, des possibles changements d’habitude des espèces. Veronique reprend : « Pour ces papillons par exemple, certains observateurs en Andalousie se sont rendus compte qu’ils prenaient leurs aises l’hiver chez eux et ne faisaient plus la traversée. D’autres oiseaux en font de même comme la grue cendrée qui ne poursuit plus ses efforts jusqu’à l’Afrique. Elle s’économise elle aussi. C’est une conséquence directe du réchauffement climatique. » Des cigognes dans le sud de la France cet été, des tortues qui pondent sur la Côte d’Azur, des oiseaux qui cessent leur migration (…) si les bouleversements sont nombreux, Véronique, se dit « pleine d’espoir ».

Vers une nouvelle adaptation ?

 Celle dont la passion première est l’étude des plantes poursuit : « Les Acacias, les Mimosas … tous ces arbres que nous avons l’habitude de voir à l’état sauvage ont été importés de Moyen-Orient et ont mis des centaines d’années à s’établir. Peut-être que si l’homme prend conscience des choses et cesse de détruire l’environnement, les espèces pourront survivre. Des cigognes sont arrivées jusqu’en Espagne cette année et le pays a installé de grands nichoirs pour que ces dernières, habituées à l’architecture Allemande et Anglaise puissent tout de même nicher en hauteur, c’est un bon signal. » Un second bénévole soulève un autre problème : « Il ne faut pas oublier les conflits de territoire inter-espèce. Si tout le monde s’établit dans un même périmètre, ce sera problématique de toute manière. » 

Aider la nature.

En attendant que la nature fasse ses choix, les bénévoles sont unanimes. Ici, les températures sont en hausse et cela provoque surtout un stress hydrique à la biodiversité. « Alors dès que vous le pouvez, laissez un bol d’eau dans votre jardin sur votre balcon. C’est une constante dans la nature, toutes les espèces ont besoin de boire. » 

Prochaine rencontre : dimanche 8 octobre de 9h à 17h

 

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