C’est durant le dimanche des Rameaux que le père Michel Denis a décidé de réunir les fidèles pour bénir la nouvelle croix, placée sur le chemin qui mène à Pépiole. Cette dernière, fabriquée par un ferronnier de la ville, est inspirée directement de celles de Compostelle.
Le prêtre raconte : « Tout au long du pèlerinage, de grandes croix s’offrent à nous pour nous rappeler l’enjeux de notre venue. C’est la même chose ici. Avant de pénétrer dans La Chapelle qui est ouverte à tous, La Croix rappellera aux visiteurs qu’ils sont dans un lieu spirituel et qu’ici, une communauté chrétienne vie sa foi. » Devant les fidèles, le prêtre a également rappelé que « planter une croix, n’était pas partir en croisade, ni revendiquer un territoire » mais simplement faire un acte d’amour pour l’humanité.
Une pensée pour ceux de Kiev et Gaza.
En ce dimanche des Rameaux qui rappelle aux Chrétiens l’arrivée de Jésus Christ à Jérusalem, le père Michel Denis a tenu a ce que la foule adresse une pensée à ceux qui souffrent à Gaza comme à Kiev avant de poursuivre : « Lorsqu’on voit les religions monothéistes se déchirer de la sorte, il est de bon ton de rappeler que les croyances des uns ne doivent jamais être imposées aux autres. La foi ne peut-être que personnelle. » Les hommes d’Église ont ensuite fait un parallèle entre « les rameaux levés vers le ciel et l’être humain fait d’un seul et même bois ». Ils ont appelé à plus de solidarité entre les âmes et donc d’humanité.
Le symbole des Jeux Paralympiques.
Et parce que l’actualité résonne aussi dans les églises, le prêtre a été questionné sur l’effacement de La Croix du Dôme des Invalides sur les affiches officielles des J.O. En balayant d’une main la polémique, l’homme a répondu que les Jeux Paralympiques mettraient en lumière, tout ceux qui portent leur croix sur leur dos.
