Pendant les vacances des fêtes de fin d’année, une atmosphère studieuse régnait sous le Chapiteau de la mer, aux Sablettes. Dans l’intimité du Circoscène, aux côtés des membres de l’association Tout Fou To Fly and Co, deux trapézistes s’entraînaient avec passion en vue d’un rendez-vous imminent au sommet. À la fin du mois, Alizé Poitreau et Malou Latrompette se produiront lors du prestigieux festival mondial du Cirque de demain, dont la 44ème édition se déroulera au Cirque Phénix à Paris. A retrouver le samedi 25 janvier en direct à la télévision, dès 20h30, sur Arte.
“Le trapèze ballant, c’est de la poésie en mouvement.”
Malou a découvert l’amour du cirque presque par hasard durant son enfance, tandis qu’Alizé est née dans cet univers, avec des parents trapézistes. Elle a d’ailleurs grandi sous le Chapiteau des Sablettes, s’essayant à ses premières voltiges dès l’âge de 4 ans. La rencontre entre les deux jeunes femmes s’est faite sur les bancs de l’école. Alizé se souvient : “C’est à l’Ecole nationale du cirque de Montréal que nous nous sommes rencontrées, Malou et moi. Nous partagions toutes les deux le même désir de faire quelque chose d’aérien, et nous sommes rapidement tombées amoureuses de cette discipline. Le trapèze, c’est de la poésie en mouvement. C’est exigeant pour le corps, mais quand on vole, on ressent une puissance incroyable.” Malou ajoute : “Et puis, le monde du cirque, c’est de la magie au quotidien. Nous sommes constamment en route vers un nouveau pays, et il y a un esprit communautaire très fort. C’est toute une culture.”
Un début de carrière prometteur :
Après avoir obtenu leur diplôme, Alizé et Malou ont été directement recrutées par le Cirque du Soleil pour cet été, mais avant cela, elles auront eu la chance de participer au prochain festival mondial du Cirque de demain, un tremplin incroyable pour leur carrière. Alizé explique : “Nous allons nous produire dans un festival qui est reconnu à l’international. Les retombées peuvent être extraordinaires. Bien que notre numéro soit déjà conçu, nous avions besoin de peaufiner certains aspects. La structure et la technique étaient en place, mais il fallait encore travailler la synchronicité de nos mouvements et rendre notre représentation aussi propre que possible. Pendant ces presque deux semaines de résidence au Chapiteau de la mer, nous avons également pu imaginer nos costumes et les dessiner. Ils sont actuellement en cours de fabrication.”
Vous pourrez voir leur performance en direct à la télévision le 25 janvier prochain à 20h30 sur Arte.
Photographie : La Seyne.fr