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mardi 17 juin 2025

Une vie sur la mer se raconte à Fabregas

Jean-Pierre Ricci est un amoureux de la mer depuis sa plus tendre enfance : « J’étais tellement passionné par la vie marine, que je faisais semblant d’aller à l’école pour bifurquer au dernier moment vers la plage quand mes parents regardaient ailleurs. Des histoires à la maison, il y en a eu, croyez-moi! » confie-t-il dans un éclat de rire. 

« Maintenant, la nouvelle génération a internet. Nous à l’époque, il fallait trouver le bon livre, qui était très rare, ou alors on allait demander aux anciens. »

Ce retraité de 73 ans, membre de l’association des Pescadous de la Verne et de Fabregas était présent ce jour-là pour expliquer le secret des noeuds marin aux enfants qui vendaient  à sa rencontre. Il se souvient : »J’ai fait ma petite carrière à l’arsenal et là encore, dès que je le pouvais, je retrouvais mon ami matelot qui était chargé de faire la navette jusqu’à Porquerolles. J’ai eu une petite carrière, mais j’ai vécu mille aventures (rire). Cet homme faisait des noeuds sur son temps libre pour s’entrainer, il m’a montré deux, trois trucs et je suis tombé dedans. Maintenant, la nouvelle génération a internet. Nous à l’époque, il fallait trouver le bon livre, qui était très rare, ou alors on allait demander aux anciens. C’est pour ça que je suis heureux aujourd’hui d’être ici. Maintenant que j’ai réussi à apprendre toutes ces choses, je dois les partager. » 

« Sous l’eau, votre temps est toujours compté, même avec une bouteille à oxygène. Alors, il faut être certain de ses gestes, de ses noeuds et de ses outils! » 

A son poignet, de nombreux bracelets tressés par ses soins. Il reprend : « Je sais même créer des cordes. Avec de la ficelle, une petite machine que j’ai construit moi même je rends mon équipement plus solide. Le meilleur conseil que je puisse donner à un jeune marin est le suivant : lorsque vous partez en mer, assurez-vous toujours d’avoir de très bons outils. On ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est la même chose lorsque vous plongez. Sous l’eau, votre temps est toujours compté, même avec une bouteille à oxygène. Alors, il faut être certain de ses gestes, de ses noeuds et de ses outils! » 

 

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Une vie sur la mer se raconte à Fabregas

Jean-Pierre Ricci est un amoureux de la mer depuis sa plus tendre enfance : « J’étais tellement passionné par la vie marine, que je faisais semblant d’aller à l’école pour bifurquer au dernier moment vers la plage quand mes parents regardaient ailleurs. Des histoires à la maison, il y en a eu, croyez-moi! » confie-t-il dans un éclat de rire. 

« Maintenant, la nouvelle génération a internet. Nous à l’époque, il fallait trouver le bon livre, qui était très rare, ou alors on allait demander aux anciens. »

Ce retraité de 73 ans, membre de l’association des Pescadous de la Verne et de Fabregas était présent ce jour-là pour expliquer le secret des noeuds marin aux enfants qui vendaient  à sa rencontre. Il se souvient : »J’ai fait ma petite carrière à l’arsenal et là encore, dès que je le pouvais, je retrouvais mon ami matelot qui était chargé de faire la navette jusqu’à Porquerolles. J’ai eu une petite carrière, mais j’ai vécu mille aventures (rire). Cet homme faisait des noeuds sur son temps libre pour s’entrainer, il m’a montré deux, trois trucs et je suis tombé dedans. Maintenant, la nouvelle génération a internet. Nous à l’époque, il fallait trouver le bon livre, qui était très rare, ou alors on allait demander aux anciens. C’est pour ça que je suis heureux aujourd’hui d’être ici. Maintenant que j’ai réussi à apprendre toutes ces choses, je dois les partager. » 

« Sous l’eau, votre temps est toujours compté, même avec une bouteille à oxygène. Alors, il faut être certain de ses gestes, de ses noeuds et de ses outils! » 

A son poignet, de nombreux bracelets tressés par ses soins. Il reprend : « Je sais même créer des cordes. Avec de la ficelle, une petite machine que j’ai construit moi même je rends mon équipement plus solide. Le meilleur conseil que je puisse donner à un jeune marin est le suivant : lorsque vous partez en mer, assurez-vous toujours d’avoir de très bons outils. On ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est la même chose lorsque vous plongez. Sous l’eau, votre temps est toujours compté, même avec une bouteille à oxygène. Alors, il faut être certain de ses gestes, de ses noeuds et de ses outils! » 

 

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Jean-Pierre Ricci est un amoureux de la mer depuis sa plus tendre enfance : « J’étais tellement passionné par la vie marine, que je faisais semblant d’aller à l’école pour bifurquer au dernier moment vers la plage quand mes parents regardaient ailleurs. Des histoires à la maison, il y en a eu, croyez-moi! » confie-t-il dans un éclat de rire. 

« Maintenant, la nouvelle génération a internet. Nous à l’époque, il fallait trouver le bon livre, qui était très rare, ou alors on allait demander aux anciens. »

Ce retraité de 73 ans, membre de l’association des Pescadous de la Verne et de Fabregas était présent ce jour-là pour expliquer le secret des noeuds marin aux enfants qui vendaient  à sa rencontre. Il se souvient : »J’ai fait ma petite carrière à l’arsenal et là encore, dès que je le pouvais, je retrouvais mon ami matelot qui était chargé de faire la navette jusqu’à Porquerolles. J’ai eu une petite carrière, mais j’ai vécu mille aventures (rire). Cet homme faisait des noeuds sur son temps libre pour s’entrainer, il m’a montré deux, trois trucs et je suis tombé dedans. Maintenant, la nouvelle génération a internet. Nous à l’époque, il fallait trouver le bon livre, qui était très rare, ou alors on allait demander aux anciens. C’est pour ça que je suis heureux aujourd’hui d’être ici. Maintenant que j’ai réussi à apprendre toutes ces choses, je dois les partager. » 

« Sous l’eau, votre temps est toujours compté, même avec une bouteille à oxygène. Alors, il faut être certain de ses gestes, de ses noeuds et de ses outils! » 

A son poignet, de nombreux bracelets tressés par ses soins. Il reprend : « Je sais même créer des cordes. Avec de la ficelle, une petite machine que j’ai construit moi même je rends mon équipement plus solide. Le meilleur conseil que je puisse donner à un jeune marin est le suivant : lorsque vous partez en mer, assurez-vous toujours d’avoir de très bons outils. On ne sait jamais ce qui peut arriver. C’est la même chose lorsque vous plongez. Sous l’eau, votre temps est toujours compté, même avec une bouteille à oxygène. Alors, il faut être certain de ses gestes, de ses noeuds et de ses outils! » 

 

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