Valérie Trierweiler était en séance de dédicaces ce mardi à l’Espace Malraux, à l’occasion de la première journée de l’opération Bus du Cœur des Femmes. Elle y présentait son ouvrage C’est pour une amie, coécrit avec Constance Vergara.
Invitée à une table ronde aux côtés des deux cofondateurs de l’événement, la Dr Claire Mounier-Vehier et Thierry Drilhon, elle s’est exprimée sur les profonds bouleversements qui surviennent dans la vie d’une femme après la cinquantaine :
« Il y a d’abord la ménopause et tous ces changements physiques, mais aussi ce que j’appelle la ménopause sociale. Le regard des autres change. Vous pouvez perdre votre emploi, mais aussi votre conjoint, qui se tournera naturellement vers une femme plus jeune. Cela peut être une grande source de peine, bien sûr, mais aussi de difficultés financières. Pour certaines, c’est un véritable cap à franchir. »
Toutefois, elle nuance :
« Il m’arrive aussi d’échanger avec des femmes d’une trentaine d’années qui me disent qu’elles ont hâte d’atteindre la cinquantaine. Car entre 30 et 40 ans, c’est aussi une période extrêmement stressante : il y a la carrière, les enfants, le mari dont il faut s’occuper… Ou, pour celles qui n’ont pas encore trouvé le bon partenaire, le poids de l’horloge biologique. »
Son message est clair :
« Ce que je veux montrer, c’est que vieillir, c’est aussi parfois gagner en liberté et en joie. Et puis, faut-il rappeler que la seule façon de ne pas vieillir… c’est de mourir ? Il faut accepter le temps qui passe, et je vous assure que l’on peut bien le vivre. »
